Corinne Lepage se rallie à François Bayrou
La fondatrice du mouvement Citoyenneté Action Participation pour le XXIe siècle (Cap21) Corinne Lepage renonce à sa candidature à la présidence de la République et se rallie à François Bayrou "parce qu'il est en train de se passer dans ce pays une véritable dynamique et qu'il faut que l'écologie politique soit au centre de cette dynamique", considérant que le chef de l'UDF "incarne suffisamment le changement au niveau des institutions, au niveau d'une volonté de réforme, pour précisément pouvoir inscrire l'écologie politique là où elle aurait toujours dû être, c'est-à-dire au centre de l'échiquier politique, c'est-à-dire capable de rassembler au delà de la droite et de la gauche" et regrettant que l'écologie politique soit "inaudible dans cette campagne".
Qui est Corinne Lepage ?
Avocate de formation, Corinne Lepage a créé le premier cabinet d'avocats spécialisés en droit de l'environnement en 1978 avec son époux et a notamment pris la défense des collectivités locales dans l'affaire du pétrolier américain Amoco Cadiz. C'est après sa participation au gouvernement d'Alain Juppé en tant que ministre de l'Environnement (1995-97) qu'elle transforme son club de réflexion Cap21 en parti politique. Parallèlement, elle continue de défendre les intérêts écologiques tant au barreau de Paris qu'à celui de Bruxelles et s'implique dans de nombreuses associations. Corinne Lepage est ainsi co-fondatrice de l'Observatoire de vigilance et d'alerte écologique, dirige le Comité de recherche et d'informations indépendantes sur le génie génétique (comité scientifique très en pointe sur les risques environnementaux et sanitaires liés à la diffusion des OGM), s'implique dans la lutte contre la corruption politique et financière par son engagement auprès de Transparency International France et enseigne à l'Institut d'études politiques de Paris et à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. (Wikipédia)
Pour rappel, Corinne Lepage s'était présentée à l'élection présidentielle de 2002 et avait recueilli 1,88% des suffrages. Considérée par les médias comme écologiste de droite de par sa participation au gouvernement Juppé, elle se réclame avant tout de l'écologie politique, faisant la synthèse du meilleur de la droite et de la gauche.