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Des idées de Bonnes Actions Écologiques
27 février 2007

Compostage et insertion

À Pont-Rémy, dans la Somme, des plateformes de compostage et d'insertion ont été créées pour allier développement durable et solidarité sociale.

Pont-Rémy, village de 1 700 habitants au cœur de la baie de Somme, est bien connu pour son marais et, depuis 1999, sa cellule de compostage. À l’origine de cette dernière, il y a les «jardins d’insertion». Des espaces de parole et d’écoute, créés par le Centre de formation professionnelle et de promotion agricole (CFPPA) d’Abbeville pour permettre aux bénéficiaires du RMI de cultiver leur potager tout en conservant
un lien social.
«Comme notre budget ne permettait pas d’acheter de fertilisants, nous avons sollicité la commune pour récupérer les restes de tontes pour en faire du compost. C’est comme ça qu’est née l’idée d’une plateforme de compostage et d’insertion professionnelle», explique Georget-Régis Coolsaet, du CFPPA.

PÉPINIÈRE D’EMPLOIS
L’ADEME, partenaire technique et financier de l’opération, a participé avec le conseil général de la Somme au comité de pilotage du projet, basé sur le compostage manuel. Elle a ainsi préconisé d’aménager sur le site une chape en béton de chaux de 40 cm d’épaisseur pour éviter les infiltrations de lixiviat vers la nappe phréatique. Elle a aussi diligenté plusieurs études agronomiques pour vérifier l’absence de métaux lourds ou de pesticides.
Le fonctionnement de l’unité est simple. Les déchets de jardin sont triés, broyés, mis en andains de 4 m3, puis retournés une fois par mois. Au bout de huit mois, les andains sont tamisés. Le compost est prêt. Un tiers revient à la commune, qui prête  le terrain, un tiers est restitué aux habitants qui apportent leurs biodéchets verts, et le dernier tiers sert à amender les «jardins d’insertion» du CFPPA, cultivés par des personnes en difficulté professionnelle ou sociale. La cellule de compostage est ouverte six jours sur sept et, depuis son démarrage, 20 personnes en réinsertion, salariés ou bénévoles, y ont travaillé. «Beaucoup d’entre elles ont ensuite décroché un emploi dans les métiers de la nature (jardinerie, horticulture, espaces verts)», souligne Georget-Régis Coolsaet. Les salaires des deux employés actuels sont financés à la fois par la commune et par le CFPPA. Grâce à cette initiative, la municipalité n’a plus à payer un service d’élimination des déchets verts, auparavant disséminés sur son territoire. Une économie qu’elle consacre à son aménagement, avec l’embauche d’un nouvel agent technique, formé dans la cellule de compostage, et l’achat de matériel. Elle s’est aussi lancée dans le tri sélectif en 2000.

Extrait de www.ademe.fr

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